"Dans un paysage détruit, je vois toute la beauté du monde. Alors que quelqu'un d'autre dira qu'il la voit dans un arbre qui fleurit. Moi, définitivement, je préfère l'arbre calciné. Pourquoi ? Je ne sais pas".
"Qu'il s'agisse de lecture ou de peinture, je me dirige spontanément vers des oeuvres sombres. Cioran, Baudelaire, Julien Green, Edgar Allan Poe, Egon Schiele... J'y trouve un dialogue, une famille".
"J'ai toujours aimé l'idée d'exister dans le regard de l'autre".
"J'aime qu'on me reconnaisse, j'aime l'idée d'avoir accompli ce petit bout de chemin... Mais c'est pesant. Quand j'ai besoin d'anonymat, je vais à l'étranger. Je pourrai vivre à New York, je m'y sens bien. Sans me soucier de savoir si je suis jolie ou si je marche droit, je peux y marcher dans la rue, entrer dans un café, des choses toutes bêtes".
"J'aime certains excès comme j'aime la démesure. Je me méfie de la destruction et de l'irrespect de soi, mais revendique le droit à la frénésie".
"Je ne m'aime pas beaucoup... Je ressemble à une peinture inachevée. Il me manque quelque chose. Dans quelques années, j'aurais peur de vieillir... Je ne me supporte pas. Je me regarde peu, je ne vois jamais mes clips. C'est très douloureux".
"Je ne me sens bien que dans le froid... mon aversion pour la saison chaude s'est un peu estompée depuis que j'ai vécu en Californie".