Magnifique titre tiré de l'album, "Anamorphosée".
"D'avoir condamné vos différences, nous ne marcherons plus ensemble"
Ici est exprimé un manque de tolérance envers quelqu’un condamnant sa différence .
Ce vers renverrait également vers la 2ème guerre mondiale, on y décèle un mande de tolérance totale ou l'idéologie d'extrème droite est basée sur la haine de l'autre.
"Dansent les flammes, les bras se lèvent" Mylène décrirait ici les souffrances provoquées lors des chambres à gaz : les bras des victimes qui se lèvent pour empêcher le drame ou encore tenter de s’évader.
Puis Mylène enchaine avec "Là où il va il fait un froid mortel" Autre référence historique rappelant les goulags ou les victimes étaient envoyés de force, il y faisait extrêmement froid.
Viens ensuite le refrain :
"Pourtant, j'ai rêvé , J'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer, Au souffle du vent, s'élevaient l'âme, l'humanité Son manteau de sang, j'irai cracher sur vos tombeaux, n'est pas le vrai, n'est pas le beau, j'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer". Il semblerait que l'Homme ne s'améliore que dans les rêves.
"A quoi bon abattre des murs ? Pour y dresser des sépultures" Il est fort possible que le mur de Berlin soit évoqué ici. Mais la construction ou destruction de ce mur ne fut pas utiles car beaucoup de personnes continuent de payer de leurs vies.
"A force d'ignorer la tolérance (…) Suspendu pour l'éternité (…) Le monde comme une pendule, qui s'est arrêtée" Pour la première fois le thème principale de cette chanson est cité « la tolérance »
Mais hélas l’intolérance existera toujours et quoi qu’il arrive, quel que soit la période de l’histoire rien ne changera (haines raciales, discriminations, guerres…)
Puis Mylène referme ce très beau texte avec "J’avais rêver du mot aimer" Qui montre un signe de désespoir complet.