Provocation

Dernière édition par le Mer 06 Sep 2006, 04:40, édité 1 fois

J'aime certains excès comme j' aime la démesure. Je me méfie de la destruction et de l'irrespect de soi, mais je revendique le droit à la frénésie. Mais la vraie provocation, pour moi, ce serait le silence absolu. Troubler est un jeu qui permet de se détester un peu moins, d'accepter son enveloppe. J'éprouve un réel plaisir à porter toutes ces tenues de scène et un réel plaisir à m'offrir. Se donner en public ne veut pas dire se jeter en pâture. Une foule anonyme peut être oppressante, car ses réactions sont incompréhensibles. Mais sur scène, je la désire. L'idée de censure me révulse. S'interdire de dire les choses n'est pas une solution. Les tabous ont toujours empêché d'aller de l'avant. La nudité n'est embarrassante que devant l'homme qu'on aime ou, sur un tournage, lorsque toute l'équipe est à proximité. Sur scène, il y a cette distance qui fait qu'on n'y pense pas. Là où j'ai l'impression de me dénuder complètement, c'est dans les moments d'émotion.

Invité

J'adore celle-ci:

"Une nuit qui n'agite rien, c'est une nuit pour rien!"

Je ne sais pas si je l'ai mise au bon endroit?... ^^

Sujet: Re: Provocation Mer 06 Sep 2006, 04:26

"Je suis contre la censure... Tout ce qui est tiède m'ennuie... Je vais au bout de mes désirs".